Rouge Noirci

Lentement, une douce agonie agît sur mon environnement,
d'une beauté écarlate, elle consume de sa respiration haletante,
avec son rythme saccadé, elle danse, de manière exquise,
amusée, elle parcours chaque parcelle de ma chair,
d'une sueur mêlant plaisir et souffrance, goûte ma peau.

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S'élevant jusqu'à nous en faire hurler, purificatrice, maîtresse de milles péchés, dévastatrice,
d'une beauté à nous faire pâlir, sans honte, elle s'offre, sans pitié, elle joui de notre sang,
de nos plus beaux moments elle se nourrit et les recraches dans un éclat de fumée.

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Le plaisir, la vision des flammes, de se l'offrir,

consumera à jamais nos pensées,

l’engendrer, la nourrir, l’exciter, puis mourir,

Une proie des plus sensées.

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De cendres et de suie, nos corps, noircis se mélangent, d'une arrogance sans égal, la terre nous appartient, sous cette forme, douce torture, nos os en proie à jamais dorment.

Le spectre survole et s'envole, se distance et s'éparpille,
de froideur, recouvre ce monde de gris, après désir et désolation, renaîtra la vie.